"La Pierre du Ciel" à Koldinghus, Danemark
1re partie
Son Altesse Royale le Prince Henri de Danemark a collectionné du jade oriental toute sa vie. La collection, qui se trouve dans le Palais de Fredensborg (Danemark), le Palais d'Amalienborg (Danemark) et le Château de Cayx (France), couvre une gamme très large en termes de styles, de tailles, de formes et de couleurs et compte plusieurs milliers d'objets. Une partie de cette collection est exposée ici pour la première fois au Château de Kolding, au Danemark, du 22 janvier au 27 août 2017 dans le cadre de l'exposition "Pierre du Ciel - Collection de Jade oriental de SAR Prince Henri".
© Lærke Posselt
En Asie, on donne au jade le nom poétique de "Pierre du Ciel", et à cause de sa beauté le jade a été associé avec le monde spirituel, constituant un lien entre le ciel et la terre.
Le jade, avec sa beauté, sa couleur et sa texture, était utilisé pour faire des sculptures, des objets impériaux utilisés quotidiennement, des dons pour les morts, des talismans protecteurs et de la bijouterie. Le jade n'ayant pas été utilisé au Danemark dans ces proportions, l'exposition donne au visiteur un aperçu judicieux de l'artisanat du jade qui est non seulement inhabituel dans la culture danoise, mais fait également un retour en arrière de plusieurs milliers d'années.
© Iben Kaufmann
La collection remarquable de figurines en jade du Prince Henri sert de point de départ essentiel pour présenter le jade qui reste une pierre méconnue en Occident. Le contraste est en effet très fort entre cette relative indifférence face aux milliers d'années d'histoire et de culture de l'Asie, où le jade fait partie intégrante de la vie.
© Iben Kaufmann
Dans une série de courtes vidéos, le Prince Henri lui-même présente l'exposition en six thèmes : la couleur, la forme, l'utilité, les artefacts religieux, les créatures légendaires et les styles historiques. Le prince fait également le lien historique avec une sélection d'objets, et nous explique le contexte de sa passion pour le jade.
© Iben Kaufmann
traduction & adaptation par Eurojade du texte original en anglais © Koldinghus